Allez ouste, on taille direction le Chili maintenant.
Faut quand même dire que la Bolivie c'était vachement bien et qu'on a encore la tête pleine d'images de notre périples à Uyuni et dans le désert d'Atacama.
Désert qui ne s'arrête pas aux frontières du Chili évidemment, et c'est donc à San Pedro, oasis perdue en plein milieu de ce désert, que nous avons passé nos premiers jours au Chili.

Pour bien remettre les choses dans leur contexte, il faut savoir que ce désert est le plus aride au monde, avec moins de 5 jours de pluie par an, au mois de janvier. Soit 360 jours de soleil bien violent.
Ici tu longes les murs pour éviter les rayons et tu passes ton temps à mettre de la crème solaire. Et autant il fait très chaud le jour, autant la nuit, comme souvent dans les déserts, la température chute et ça caille.

Au delà du temps, ce qui nous a franchement frappé en arrivant avec tous nos ptis copains (la même petite équipe que pour le Salar d'Uyuni), c'est la différence de niveau de vie avec la Bolivie. On change, en traversant une simple frontière du tout au tout. De la Bolivie d'une extrême pauvreté à un Chili au niveau de vie comparable a l'Europe. Avec les prix qui vont avec évidemment.

Le bled de San Pedro est plutôt sympa quoique vraiment touristique, mais les choses sont assez bien faites pour ne pas trop se sentir vache à lait.

On a donc trouvé d'autres potos, Benoît et Matthieu et tous ensemble on a profité des beautés de la nature environnante.
Comprendre qu'on s'est pris pleeeein de bières et pizzas au bar du coin. Bon et puis pour encore moins assurer le dépaysement (on a vraiment l'impression de ne plus être en Amérique du Sud...), on a même réussi à dénicher un petit boulanger français de 23 ans qui s'installait dans le coin.
Lui, on l'a carrément braqué avec ses baguettes qu'on a juste dévoré en deux temps trois mouvements.
Attends ça fait bientôt 6 mois qu'on n'avait pas mangé de vrai pain...