Trek w - Torres del Paine - autour du lac nordenskjold

La première nuit fut pour le moins fraîche. Tant pis, on a réussi à replier tant bien que mal duvets, matelas et tente sans perdre de doigts, pourtant littéralement glacés par le froid.

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On redescend la vallée où nous avons campé pour une longue journée de marche d'une vingtaine de kilomètres avec toujours ces sacs bien lourds sur le dos.

Petite précision, ce n'est pas particulièrement la nourriture qui pèse, puisque l'on a largement sous évalué nos besoins. Jte dis pas à quel point on a la dalle en fin de journée, et à quel point une assiette de riz te paraît insignifiante.

Bref, on marche, on passe sur des ponts en bois, on fout les pieds dans la boue, on avance des heures durant.
On en a passé des cours d'eau. Le parc est plein de montagnes et de glaciers créant des ruisseaux partout, se rejoignant dans de superbes lacs.
On a ainsi pu poser nos fesses sur un bout de rocher et déjeuner devant un grand lac reflétant les paysages alentours.

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Puis il a bien fallu remonter dans une autre vallée, la vallée des français qu'elle s'appelle, pour planter la tente et profiter de quelques instants de jours avant le froid et la nuit.
On te passera les détails sur cette plâtrée de pâtes absolument immangeable car largement trop cuite (plutôt que pâtes, disons bouillie). En revanche, on a retrouvé nos amies rencontrées quelques jours avant sur le bateau, ce qui nous a permis d'échanger impressions et de voir qu'en ce qui les concernait, le dîner aller être peu frugal avec une authentique sauce tomate maison cuisinée au réchaud. Loin de notre bouillie donc.

Ah et puis dernier petit détail du jour. Figure toi que couchés dans notre tente, bien emmitouflés, on a soudainement entendu un énorme bruit sourd, et senti que quelque chose se passait. Pendant plusieurs secondes, ce bruit continua, fort, dans toute la vallée, comme un énorme coup de tonnerre mais qui dure 15 secondes. Parce que plus en hauteur dans la vallée se déroulait une avalanche. Dont nous avons même reçu des flocons jusqu'à notre tente plusieurs secondes après.

On te laisse donc imaginer l'étrange sensation de te dire que finalement, cette tente est bien fine pour nous protéger de ce genre de petit désagrément comme les avalanches.
Ce qui ne nous a finalement même pas empeché de nous écrouler de sommeil.