Il y a presque 3 ans, ce qui parait une vie, nous visitions l'un des lieux les plus étranges de notre vie, le très impressionnant Salar de Uyuni, ce désert de sel à perte de vue que l'on trouve en Bolivie.

A cette époque, nous pensions que c'était le seul endroit au monde pour voir cet étrange paysage fait de blanc (le sol) et de bleu (le ciel) à perte de vue. Depuis on a découvert qu'il y a d'autres endroits dans le monde pour voir ça. Comme les Etats-Unis.

Encore et toujours.

Comme on l'évoquait dans notre dernier article sur Salt Lake City, la capitale de l'Utah n'offre pas grand chose de dingue à voir. Si ce n'est les environnements hallucinants tout autour. Très secs, très lunaires, les paysages de l'Utah sont le fruit de millions d'années d'évolution géologique qui en impressionnera forcément plus d'un. Dont nous.

Reste qu'on voulait voir de nos propres yeux ce fameux désert de sel, situé à 1h30 à l'ouest de Salt Lake City. Alors on a pris notre voiture, et on a roulé. Des kilomètres et des kilomètres sur une route sans aucun virage, au milieu de rien. Ou plutôt si, au milieu d'un désert.

Malgré tout, l'immensité des paysages nous a obligé à nous arrêter quelques fois. On reste faible à ce niveau là, difficile pour nous de ne pas arrêter la voiture tous les 50 mètres. Mais franchement, on ne voit pas ça tous les jours. Parfois des déserts de pierres, si arides qu'on se dit qu'il ne vaudrait mieux pas qu'on tombe en rade ici. Parfois, encore plus étonnant, on distingue sur le coté de la route un immense plan d'eau où se reflète cet incroyable paysage.

Bref, la route est longue mais superbe, on en prend plein les yeux comme à chaque fois, et tandis que la radio de la voiture nous accompagne d'une de nos playlists préparées pour ce genre d'endroit, on arrive tranquillement au bout de l'Utah, juste à la frontière du Nevada.

Et là, on découvre ce qu'on a vu arriver de loin, cet immense désert de sel. Sans rien ni personne autour. Le genre de lieu qu'on adore.

Inutile d'en faire des caisses, le spectacle est à la hauteur de ce que nous attendions. Et nous a ramené en quelques instants à ces moments que l'on a vécu en Bolivie.

La voilà la beauté du lieu. Nous sortir du temps, le temps d'un instant. Nous ramener à nous même il y a quelques années, à nous même aujourd'hui.

On reste là, tous les 2, à jouer. A se regarder petit, au loin. Et à jouer avec les perspectives.

Reste cette pensée, qu'ici plus qu'ailleurs, aux Etats-Unis, les paysages sont d'une diversité telle qu'une vie ne suffirait peut être pas pour en faire le tour. Et qu'on comprend mieux pourquoi d'autres blogueurs comme Isa de let-us-go.net ou encore Delphine et Jean Philippe de www.lostintheusa.fr nous en parlent avec autant d'amour et de passion sur leur blog.