Cloud forest du Nicaragua et volcan Mombacho

Pour notre premier volcan à grimper, on est parti sur le Mombacho, à côté de Granada où nous avons posé nos valises depuis hier.

Donc on part la fleur au fusil vers 10 ou 11 heures pour arriver, après encore un petit coup de chicken bus, au pied du Volcan.

Évidemment on va pas te mentir, il fait chaud. Très chaud même. On grimpe déjà pour arriver à l'entrée du Parc national.
A ce moment, soit tu prends l'option tu grimpes à pince et ça te coute 3$ us, soit tu te fais embarquer par un camion qui te monte la côte très très abrupte et ça te coûte 15 $.

Motivés pour payer le minimum, on commence l'ascension. Pendant 3/4 d'heures.
En nage, fatigués et sachant qu'il nous restait quelques 4 kilomètres, on retourne penauds à l'entrée pour payer la différence et se faire monter jusqu'au cratère...

Passé cet épisode un peu épique, nous sommes arrivés au sommet, étonnés de voir qu'un camion peut monter des pentes aussi abruptes.

Ce qui est magnifique avec ce volcan c'est qu'il est recouvert de foret tropicale humide, plus précisément de cloud forest. Ce type de foret que l'on trouve en hauteur, là où tu as des nuages donc.

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Beaucoup de plantes et espèces sont donc endémiques et bien qu'on ne les ai pas vues car ce n'est pas la saison, la forêt est aussi pleine d'orchidées.

Cette randonnée au sommet du volcan fut pour nous l'occasion de nous plonger au milieu de ce type de forêt impressionnante. Baignés dans le brouillard et une humidité permanente, tous les végétaux sont trempés.
La mousse se développe alors abondamment sur toutes les branches d'arbres ou les feuilles, qui deviennent ensuite un terreau fertile pour d'autres espèces. Ainsi s'entremêlent une végétation impressionnante, s'immiscent fougères et autres epiphytes (plantes poussants sur d'autres plantes) et nous, qui vadrouillons au milieu de ce décor impressionnant.

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Et pour parfaire le tableau, le volcan se dresse à quelques 1500 mètres au dessus de Granada et du lac Nicaragua.
Imagine donc la vue quand tu ressors de cette forêt.
Tout comme la vue que tu as du cratère, empli lui aussi d'une végétation et d'une faune préservée. Alors voilà tu retrouves un peu ton regard d'enfant.
Tu découvres ce que tu n'avais jamais vu. Tu touches avec tes doigts et tu t'assoies devant le spectacle grandiose de ce paysage à perte de vue. Que tu regardes.

Attentivement.