Belize, pays latino, créole et rastafari
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A peine passé la frontière que les différences avec le Mexique se font sentir.
Bienvenue au Bélize
Fini la musique électro et pop mexicaine, bonjour les sonorités des caraïbes et du reggae dans le bus.
Fini les bus de la compagnie ADO, bonjour les cars scolaires américains recyclés.
Avec un petit air de Louisiane et de ses plantations, le Belize est très beau, dès les premiers kilomètres.
Puis comme c'est pas bien grand, tu mets pas longtemps pour arriver à la plus grande ville du pays, Belize city.
Avec maxi 75,000 habitants, on est loin de la mégapole Mexico.
Première claque, en arrivant, tu descends encore d'un cran en terme d'infrastructures et de richesse apparente.
Ça sent la pauvreté.
Tu as l'impression d'être transporté en pleine Afrique subsaharienne, avec ses vieilles (mais vieilles) bagnoles servant de taxi et ses maisons rafistolées.
Sans trop d'indication d'ailleurs sur le fait que ce soit un taxi, outre la couleur de la plaque d'immatriculation.
De la poussière partout, des routes pourries, des mecs en dreads à tous les coins de rue et des odeurs de Ganja (bien qu'officiellement interdite) te donnent le ton.
Ici ça parle un anglais créole quasi incompréhensible, ça vit à la cool et ça regarde les femmes passer.
Et pas qu'un peu.
En fait, tu ne t'attends pas à voir un tel pays en Amérique centrale.
Passé les premiers instants, entre étonnement et vive attention (tu te sens pas forcément à l'aise les premiers instants), on s'est fait conduire par un taxi (on a pensé finir à poil quand même un moment, un peu flippés) à notre hôtel, dans la rue principale.
En gros, les Champs Elysées de Belize. Soit une rue de 100m de long avec 3 hôtels et 4 magasins genre bazars.
Les maisons tiennent tusaispascomment, les gens vivent tusaispascomment mais finalement, il y a du charme aussi dans ce bled.
Enfin cette "grande" ville.
Juste de quoi se faire quelques balades dans la journée avant d'aller dans le Belize paradisiaque, Caye Caulker.
Et là, on va te montrer des trucs.