Remontée du Canyon de Colca

Troisième jour, on y est..levés à 4.30 pour un départ de nuit, histoire de pas se taper la montée en plein soleil.
Pour les amoureux des chiffres, on avait à monter 4km avec 1.2 km de dénivelé, le tout pendant 3h de marche.

On a donc commencé de nuit, et malgré ça le premier quart d'heure est vraiment pénible. Le temps que l'organisme s'habitue à l'effort, alors que pas bien longtemps avant tu faisais un gros dodo.
Puis le jour s'est levé petit à petit. Le lever du soleil sur le canyon est vraiment quelque chose de magnifique.
On en profite donc pour prendre quelques photos pendant les pauses où l'on reprend notre souffle...

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Finalement, on y arrive en haut. Non sans pester que c'est chiant à la fin de monter pendant tout ce temps.
On arrive donc crevés mais vraiment fiers d'y être arrivés, et finalement presque étonnés de pas avoir tant galéré. La remontée du Grand Canyon nous ayant presque paru plus difficile.

En haut, dans le village de Cabanaconde, un bon petit déjeuner nous attendait (apparemment ils ont arrêté de le donner avant la montée car les gens "ne le gardaient pas"...).
Après ça, on a même eu une halte méritée dans des sources thermales qui font du bien aux jambes, un peu lourdes.

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Tu vas te dire, c'est bon, ils ont fait une bonne journée, hop apéro et dodo.
En fait non, notre guide ayant décidé de nous amener voir des lamas, alpagas et vicugnas (espèce sauvage alors que les deux autres sont domestiquées) dans un parc national à 5000 mètres d'altitude (en camionnette). Puis finalement arrive le trajet retour vers Arequipa. 3h de bus pendant lesquelles nous étions sensés pioncer mais c'était sans compter sur le brouillard hallucinant qui nous a accompagné du haut de la montagne à la ville, tu sais le brouillard où tu vois pas à 2 mètres... La circulation fut difficile, les camions décidant que doubler sans visibilité était une bonne chose...pas mal de stress durant tout le trajet, avec un bus ayant bien accroché un camion.
Autant dire que ça nous a passé l'envie de dormir.

Mais on est finalement arrivé à bon port, épuisés mais prêt à prendre un énième bus de nuit direction Cusco et le fameux Machu Picchu.