Ça y est, on quitte la magnifique Patagonie pour remonter, plus au nord vers Puerto Madryn, site très connu pour être le lieu de prédilection de nombreuses espèces marines comme les dauphins, baleines , pingouins et tout ce joli monde.

Sur la ville, rien de spécial à signaler, c'est pas très grand, ni très beau. Il y a bien de grandes plages, mais c'est relativement mal aménagé et puis le temps est un peu couvert alors on se sent pas trop de se mettre à la flotte, apparemment froide.

Autre détail, on n'est plus du tout en saison concernant les animaux, qui sont globalement tous partis ailleurs au soleil. Et là, c'est pas comme le temps, on ne pourra pas passer à travers, une fois barrés, il reviennent pas pour nos beaux yeux ni pour prendre la pose pour notre blog.

Tant pis, si y'a rien à voir, on fera la côte en vélo.

Et là, quelle côte ! Absolument rien à voir, au mieux les chemins sont franchement moches, au pire, tu avances de 5 bornes pour ne rien voir qu'une steppe moche, une mer au loin et 3 piafs qui demandent qu'à avoir un peu d'attention.

Un peu comme ces Cormorans, qu'on a vaguement pris pour des pingouins de loin. Mais qui se sont avérés n'être que des "Cormorus Vulgarus" (expression qu'on a souvent utilisé quand on croyait voir des trucs de malade mais en fait non, comme un Quetzal, l'oiseau mythique, mais qui ne s'avère n'être qu'un vieux bouvreuil, donc un Bouvreuillus Vulgarus si t'as suivi).

Bref, rien à voir côte animaux, encore moins en paysage, on a pédalé pour au moins se dépenser un peu. Pour éliminer ce simili petit déjeuner (desayuno qu'il faut dire) qui consiste en 2 mini viennoiseries et un thé que nous a servi notre hôtel de mierda.

Bref, Puerto Madryn c'était pas oufi ouf, on a donc filé a Buenos Aires vite fait.

Enfin vite fait, c'est toujours des histoires de 15 heures de bus dans cette immensité du sud de l'Argentine.