La deuxième nuit, malgré l'événement de l'avalanche, a été plus agréable que la première car moins fraîche.
Reste tout de même que les matelas de 3 cm ne sont pas si confortables.
Cette fois-ci, on ne prend pas la peine de ranger la tente et notre foutoir, on part dès le petit déj pour grimper direction la vallée Frances et le mirador Britannico.

Une grimpette de plus de 5 km qui s'enchainera avec la redescente du même chemin, où alors on prendra notre tente pour continuer.
Si tu as saisi que l'on faisait le "W", actuellement on est en plein milieu donc.
Bon ben comme on est en pleine montagne, forcément les paysages sont grandioses. Les forêts d'arbres morts, figés par des inondations répétées liés aux glacier forment un ensemble étonnant.

En ce qui concerne Seb, ses petits bobos de genoux sont heureusement limités par l'utilisation de bâtons de rando qui lui servent carrément de béquilles par moment.
La montée se termine environ 2 heures et demi plus tard, par un panorama grandiose sur les glaciers, la vallée et les montagnes, avec un joli ciel ensoleillé.
On le précise cette histoire de soleil car pour rappel, on est en automne ici, alors on sait pas trop pourquoi, mais on a encore la chance d'avoir un temps superbe.

Puis après la redescente, et le repliage de tout notre bazar, dernière ligne droite de la journée, un petit 8km supplémentaire ( et donc avec les gros sacs toujours aussi lourds, putain mais on a mis quoi dedans ?! ), on a marché.
Marché. Marchééé.

Et recroisé un autre pote qu'on avait rencontré sur le bateau, Andrew.
Et remarché.

Pour finalement arriver crevés à notre dernier campement du trek. Et cette fois-ci avec toilettes, eau chaude et espace chauffé où tout le monde mange et papote de ses exploits du jour.
Confort ultime.

Petite parenthèse, on est resté un peu ahuris devant toute une partie des derniers 8km, où nous avons marché des kilomètres durant dans une forêt brûlée, incendie datant de 2 ans où un jeune couillon a cramé son papier toilette dans le parc malgré des panneaux d'interdiction partout.
Depuis, rien n'a changé, les paysages sont lugubres. Triste.